Aurélie VALOGNES

Né sous une bonne étoile

"Si je souhaitais résumer ce livre : "Quand on veut on peut".

Suffit-il de croire en ses capacités. Beau roman sur la dyslexie. Un atout plus qu'une faiblesse parce-que, souvent, ce handicap de départ fait des personnes bien plus intéressantes et fortes que les autres au final

(à condition qu'elles soient bien entourées et non sans cesse dénigrées)."

HISTOIRE

A l'école, il y a les bons élèves... et il y a Gustave. Depuis son radiateur au fond de la classe, ce jeune rêveur observe les oiseaux dans la cour. Le garçon aimerait rapporter des bonnes notes à sa mère, mais ce sont surtout les convocations du directeur qu'il collectionne. Pourtant, Gustave est travailleur. II passe plus de temps sur ses devoirs que la plupart de ses camarades, mais contrairement à eux ou à Joséphine, sa grande sœur pimbêche et première de la classe, les leçons ne rentrent pas.
Pire, certains professeurs commencent à le prendre en grippe. A force d'entendre qu'il est un cancre, Gustave finit par s'en convaincre, sans imaginer qu'une rencontre peut parfois changer le cours des choses ... 

AVIS

J''ai été complétement perturbée par ce livre. 

Pourquoi ?

Parce qu'on aurait dit en grande partie que je lisais un livre sur MA famille.

Le père, la grande fille, Joséphine, le petit gugus, la mère. Il me semblait voir une partie de mon homme (le côté assez égoïste de beaucoup d'hommes me direz-vous), une très forte partie de la personnalité de ma grande (hormis son côté sûre d'elle mais les résultats scolaires identiques et l'humour, l'envie, toujours de taquiner son frangin). Gugus, c'est ma petite dernière, dyslexique, sauf que de nos jours cette difficulté est, heureusement, prise en compte et souvent assez tôt, ce qui n'est pas le cas pour lui, accusé depuis sa plus tendre enfance d'être un cancre, un fainéant. Pourtant gugus, gustave, a d'énormes capacités rédactionnelles, de l'imagination, un intérêt incroyable pour l'histoire et l'ornithologie, donnant presque à ce niveau, des cours aux autres. 

Quant à la mère, trop sensible, trop en train de s'occuper de tout et de tout le monde en plus de son travail en 3x8, elle se voit dans l'incapacité de gérer en plus la scolarité de son fiston. Mais heureusement, Gustave en veut. Il veut sortir de sa condition. Et, malgré des hauts et des bas, il finira par être aidé par les bonnes personnes.

Vous l'aurez compris, un livre du coup, qui m'a assez émue. 

Un happy end comme je les aime. 

Beaucoup d'amour et d'entraide, de compréhension après l'incompréhension.