• Beigbeder frédéric - 99 Francs

    Beigbeder frédéric

     99 Francs

    On dit généralement qu'on "crache dans la soupe" lorsque l'on publie un roman tel que ce dernier dans lequel l'auteur souhaite dénoncer le monde qui pourtant lui permet de travailler et de gagner sa "drogue quotidienne". 
    Cependant je ne regrette pas qu'il ait écrit ce livre afin de découvrir de plus près le milieu de la publicité - qui ressemble assez, cela dit, à ce que j'aurais imaginé ...

     

     

     

    LECTURE   EN   COURS

     

     

     

    Avant propos :

    On retrouve Beigbeder avec son humour caustique, son esprit provocateur et rebelle, parfois cruel surtout lorsqu'il s'agit d'amour.

    J'apprécie sa franchise dans ce livre vis-à-vis du monde de la publicité dont il fait parti et qui lui offre une vie pleine de luxure. 

    Avoir beaucoup d'argent lorsque l'on ne sait apprécier la vie ... est-ce intéressant ? et autant d'argent si vite gagné n'est-ce pas dérangeant ? 

    C'est à celui, nous dit-il, qui en fait le moins et en gagne le plus.

     

     

    Histoire :

    Le personnage, Octave ici, est rédacteur publicitaire. Ce métier, bien trop payé, le torture cependant. Trouver le mot, la phrase, qui donnera le déclic, n'est pas chose si simple lorsque l'on sait que cette dernière sera sur examinée, décortiquée, pour être, les 3/4 du temps, rejetée.

    Pour un esprit créatif, être rejeté est la pire des choses. 

    Et vendre "du vent" - dire ce que le consommateur, ou plutôt les directeurs de création des agences de pub (p.57) veulent entendre, ce n'est plus laisser agir son côté créatif mais être un outil à la merci des autres et surtout pas un électron libre mais dirigé, cadré, sectorisé. 

    Octave dit :

    "autrefois quand on torturait les gens on leur disait "tu vas parler"

    maintenant 

    "tu vas vouloir".

    Octave doit trouver les mots pour "maigrelette". Son premier concept ne convient pas :

    - choix des personnages, du texte, même le fameux "on se lève pour...." ne conviennent pas. Rejeté.

    Il choisit alors

    - un texte soft, qui peut convenir à la majorité des personnes, ce qu'il considère comme "une daube" - qu'il nomme lui-même "la bouse de dernière minute".

    Ainsi est le merveilleux monde de la publicité, avec des réunions interminables pour ne rien dire, ne rien choisir, ou presque, et surtout tout remettre en question.

     

    Mon avis :

    Beigbeder a un côté toujours sympathique à lire, intelligent, et un autre dérangeant. Le sexe a toujours une place importante dans ses récits - des scènes assez crues entre deux lignes informatives ... personnellement je m'en passerais.

    Résultat : 

    - J'ai apprécié les informations au niveau de la façon dont sont conçues les publicités bien que cela me fasse sauter au plafond ! (rémunérations // temps passé...).

    - J'ai détesté l'univers mondain (sexe/drogue/passivité/égoïsme/égocentrisme).

    Ce sera, je pense, mon dernier livre de Beigbeder (trouvé dans une bibliothèque et que je rendrai avec plaisir et sans regret).

     

     

    Autre roman chroniqué de Beigbeder :

    - L'amour dure trois ans.

     

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 22 Novembre 2015 à 08:57

    j'ai ce livre dans ma pile de livre ! bonne journée

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